Jacques Prévert, 1961, dans le film Mon frère Jacques, Pierre Prévert (source Wikipedia ©Jacqueline Prévert) Creative Commons |
Jacques Prévert
Jacques Prévert est un con,
Interventions, Flammarion, 2020
— I —
ANALYSE
Trop de grands cons ont pignon sur rue dans les Lettrespour que je n’en fasse la lecture aux toilettes...me disais-je, bien accroché à ma tablettelisant, lorsqu’un nouvel effort fit reparaître...Interventions 2020 de Houellebecqoù, paraît-il, « Jacques Prévert était un con » !Je cite : « Jacques Prévert est quelqu’un dont onapprend des poèmes à l’école »... Est-ce que qu-elque style le gêne dans l’enseignement ?La poésie n’est-elle réservée qu’aux grandscons d’une époque dont Houellebecq est le nom ?Tout est bon dans l’école, et la bonne paroleet d’y retourner apprendre la concision :Le poète Prévert est appris à l’école
— II —
SYNTHÈSE
Houellebecq a écrit : Prévert était un conLe poète Prévert est appris à l’écoleIl aimait les oiseaux, les fleurs, les vieux symbolesIl était plutôt libre et j’ai plutôt raisonMoi, j’ai honte à y lire ses bourgeois cochonsses jolies filles nues sorties des années follesses bambins immoraux nés des rues, nés des violsses curés négateurs, impeccables félonsLa critique historique infirme ses clichésL’intelligence aussi, qui manque aux débauchésà tous ceux partisans de la FraternitéPrévert en était un, c’était un libertaireÀ sa littérature des facilitéson peut préférer Robespierre — ou Baudelaire