David Rolland : « Vous en avez rêvé, un lecteur l’a fait : il s’agit d’un livre, de 9 pages. Merci l’auteur. » Impératif de circonstance : Agis de telle sorte que tu traites le boumeur aussi bien dans Dieu que dans le Dieu de tout autre jamais simplement comme un moyen mais toujours et en même temps comme une fin, un destin et de bon cœur.
Affichage des articles dont le libellé est langue française. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est langue française. Afficher tous les articles
lundi 7 janvier 2019
CRITIQUE LITTÉRAIRE : Quartier libre à la langue de Molière, Racine...
ALAIN BORER, DE QUEL AMOUR BLESSÉE, Réflexions sur la langue française, nrf GALLIMARD, 2014.
CRITIQUE :
Oui, c’est moi ! C’est moi ! Cocorico ! Sanitaires de la critique ! Parler droit, conférez-vous en le devoir ! Moi, ô moi, ta Muse, pourquoi, Français, m’as-tu abandonnée ? Je t’ai nourri. Au-delà de la tentation du vade-mecum, ce livre est un cri d’amour déchirant mais stratégiquement pensé et ordonné pour cingler l’écueil où la parlaison et l’écrivoiserie nous entraînent. Réac ? Que nenni, car de quel amour surpassé ! Néocons ? Fi d’un tel soupçon, car l’auteur m’a nantie de tous ses biens, et en enfer où je séjourne, j’ai grâce à lui l’agrément d’un certain confort. Je ne manque de rien pour survivre. Avez-vous lu un poème aujourd’hui ? Moi oui, le mien ! Castafiore, moi la langue française ? Oh écoutez, arrêtez votre mauvais esprit, et jouissez-moi un peu. Débutez-vous en me lisant ? Ce n’est pas désastreux ! Ni désespéré ! Mais regardez-moi autour de vous, je périclite ! Anglaise je fus ! Latine j’existe ! Grecque je professe ! Au-delà je crois ! Je serai moi demain. J’en pleurerais, et pourquoi ? Je suis comprise partout où on lit bien. Vous n’aimez pas mes voix ? Qu’attendez-vous pour me convoquer ? N’invoquez pas trop. Lisez. Ce livre est une pile de livres, un masse de pensées, une visite à mon chevet, une conversation avec moi. Avec vous ?
Inscription à :
Articles (Atom)